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22 décembre 2021

Mes coups de coeur artistiques - Marcel Dargis, artiste et conteur PAR Louis E. Leprohon

Coups de coeur artistiques

Bonjour à chacune et chacun.

Je vous présente deux livres écrits par Louis E. Leprohon, ami de longue date de l'artiste et conteur Marcel Dargis. J'ai découvert M. Leprohon au début décembre par l'entremise de la société artistique dont je suis membre (SACQ).

Livres-MarcelDargis-AuteurPrésentations

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Livres-MarcelDargis-VersoVerso

M. Leprohon est aussi un fan de ce peintre naïf qu'est Marcel Dargis, qui a consacré sa carrière artistique à peindre des toiles de la vie, et des croyances, du quartier de sa jeunesse (fin des années 1930 aux années 1960), soit de la paroisse de Saint-Lazare à Cap-de-la-Madeleine. Il contribue donc à la sauvegarde du patrimoine culturel du Québec, comme le mentionne M. Leprohon!

Je me suis procurée ses deux livres, où plusieurs des oeuvres de M. Dargis sont illustrées et racontées : c'est vraiment intéressant, même si je n'ai fait que le parcourir pour le moment! Je n'ai pas connu cette époque et c'est vraiment captivant et si bien peint!

Je dois vous raconter une anecdote : en juillet, lors d'un « devoir », dans le cours de Développeur de créativité avec Liliflore, nous devions prendre une partie d'une oeuvre d'un artiste naïf, et j'étais tombée complètement par hasard sur M. Dargis. Voici ce que j'ai fait ainsi que sa toile (on voit bien l'expérience dans son cas). 

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Titre de l'oeuvre : Légende de Rose Latulippe (sur Internet, vous en trouverez plusieurs versions...)

Voici la version du livre, gracieuseté de M. Leprohon

Rose Latulippe

105 - La légende de Rose Latulippe, 2006, 40"x 32"

 La légende de Rose Latulippe a inspiré de nombreux conteurs et plus de 200 versions en existent. En voici l’une d’elles.

La belle Rose Latulippe était fille unique. Son père ne pouvait rien lui refuser aussi, quand la perle de ses yeux voulut organiser une fête la veille du premier jour du carême, il n’eut pas le cœur de dire non, mais à une condition : la fête devait être terminée à minuit pour respecter les rites de l’église. La belle Rose promit. Le soir du Mardi gras, elle dansa dans les bras de son fiancé Gabriel qui l’aimait d’un amour chaste et pur. La fête battait encore son plein lorsque, vers 23 heures, un inconnu se présenta à la porte pour se joindre à la compagnie.

L’homme n’était pas sitôt rentré, que tous les regards des jeunes filles célibataires se tournèrent vers lui. Il enleva son splendide manteau de chat sauvage pour dévoiler un habit de velours noir qui luisait comme un sou neuf. Le violoneux reprit son violon et la belle Rose se retrouva à tourner aux bras de l’inconnu. En amoureux piteux, Gabriel aimait mieux regarder par la fenêtre la neige qui fondait autour des sabots du bel étalon noir de l’inconnu comme si l’animal dégageait une chaleur du diable que de regarder sa douce pâmé devant le bellâtre.

L’heure qui séparait le Mardi gras du mercredi des Cendres se passa à la vitesse de l’éclair pour Rose qui tournait dans les bras de l’inconnu et à une vitesse lancinante pour Gabriel qui n’aimait pas la tournure que prenait la fête.

Quand minuit sonna, l’inconnu demanda à Rose d’être à lui pour toujours. L’étourdie dit oui et tendit la main vers son nouveau fiancé. Une douleur au doigt la fit reculer. Livide, elle regarda une goutte de sang perler au bout de son index.

C’est ici que l’histoire se complique. Certains racontent que le curé arriva à temps pour sauver la belle des griffes du diable, car c’était bien le diable qui était venu s’emparer de l’âme de la belle Rose qui avait voulu danser jusqu’après minuit. D’autres ont dit que le diable avait profité de l’évanouissement de sa victime pour la prendre dans ses bras et disparaître avec elle pour l’éternité. Mais mon arrière-grand-père qui a bien connu la famille Latulippe m’a conté la vérité. Rose Latulippe avait bien disparu cette nuit-là. À la fin du carême, le jour de Pâques, elle a été retrouvée gisant dans la neige. La belle avait vieilli de 40 ans en 40 jours. Le peu de temps qui lui restait à vivre, elle l’a fini en pleurant dans un couvent de Trois-Rivières.

Vous pouvez vous procurer les livres auprès de M. Leprohon à : louis.leprohon@gmail.com. Chaque livre est au coût de 20 $ et 7 $ de frais de poste.

Je vous souhaite un JOYEUX TEMPS DES FÊTES!

Cléo   )ö(

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Commentaires
C
Finir sa vie en pleurant au couvent des trois rivières y a - t'il eu des crues?<br /> <br /> les peintures naïves c'est bien coloré l y en a quelques unes sur ma page dans les albums
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L
.....merci pour cette présentation...j'aime beaucoup l'art naïf......bravo pour ton "devoir"...bel essais.....<br /> <br /> <br /> <br /> bon temps des Fêtes....<br /> <br /> <br /> <br /> bise....
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R
merci pour cette excellente présentation. J'aime bien les peintures dites naïves elle sont plus gaies bien souvent que les autres. Celle-ci est super jolie. Bisous bisous
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K
Une jolie histoire pour bien commencer ma journée. J'aime ta représentation de la belle rose à la robe de neige et de larmes.bonne fin d'année.
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C
Très intéressant ! J'aime beaucoup la peinture "naïve" et tu t'en es vraiment bien sortie quant à la reproduction de cette partie de tableau. Bravo !<br /> <br /> Belle et douce fin d'année.
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